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A Lille, Ça plane pour Moi
22 août 2013

Du planeur à Bondues: un loisir, un sport, et peut-être une carrière dans l’aéronautique

Du planeur à Bondues: un loisir, un sport, et peut-être une carrière dans l’aéronautique

Par ODETTE LAVALLEZ pour La Voix du Nord, Publié le 20/07/2013

 

Cet été, nous nous rapprochons des nuages, avec ceux qui les tutoient. Aujourd’hui, balade avec les adeptes du vol à voile. Treize heures pétantes (temps universel), hier, à l’aérodrome de Lille-Marcq (à Bondues), un vent d’est annoncé par le manche à air, et « cerise sur le gâteau », quelques cumulus qui se forment dans le ciel azur. Les pilotes de planeur sont prêts à prendre les ascendances...

Pour voir les photos : ici

- Des membres du club Lille Planeurs, sur le tarmac de l’aérodrome de Bondues.
- Des vérifications techniques sont opérées avant l’autorisation de vol.
- Des vérifications techniques sont opérées avant l’autorisation de vol.
- Un membre du club Lille planeurs tourne la queue de l’engin pour l’équilibrer.
- Autour du président Georges Chevalet, des membres et passionnés du club.
- Des vérifications techniques sont opérées avant l’autorisation de vol.
- Des passionnés de planeur en pleine préparation, sur le tarmac de l’aérodrome de Marcq-Bondues.
- Le planeur est tiré par un Robin équipé d’une hélice quadri-pales, d’un silencieux accordé comme sur les Formule1.

 

L’auto du président du Lille Planeurs, Georges Chevalet, nous amène à la piste 17 de l’aérodrome. La seule autorisée : il est 15 h, ce vendredi. En réalité 13 h, car on a deux heures de décalage par rapport au temps universel, le seul pris en compte dans la réglementation stricte de l’aviation (quelle soit civile ou aéronautique). Plusieurs planeurs sont prêts à être « remorqués » pour ensuite profiter du ciel bleu bonduois et des quelques cumulus (nuages) qui apporteront ce qu’il faut en matière de courants ascendants. Les adeptes du vol à voile sont heureux !

Vol à voile à l’origine

Car explique, le septuagénaire passionné : « En plaine, le vol à voile est thermique : le soleil chauffe la terre. C’est ce qu’on appelle la convection. Des bulles de chaleur se forment au sol et s’assemblent pour former des colonnes. C’est ce qu’on appelle les ascendantes. »

Le président de Lille Planeurs n’est pas peu fier de son club fort de 55 membres, et classé 50e sur 160 au niveau français, en terme d’effectifs. Une performance qui n’est pas négligeable surtout que « chez nous, avec la météo que l’on a, ce n’est pas toujours facile », abonde le responsable. À notre stupéfaction d’entendre parler de vol à voile, Georges Chevalet nous rappelle quelques bribes d’histoire : à savoir que les premiers planeurs étaient faits de bois et de toile. « Mais, dit-il, on se dirige de plus en plus vers le terme de planeur. »

Un sport fédérateur

Même si le Lille Planeurs offre la possibilité d’initiation au planeur (on ne parlera pas de baptême) sur rendez-vous pris au secrétariat, le club forme avant tout une association sportive, agréée Jeunesse et Sport. La formation est supervisée par des instructeurs formés par l’État, sous la houlette de la Direction générale de l’aviation civile.

Il y a quinze jours, a eu lieu le championnat du monde de vol à voile à Issoudun et trois Françaises se sont placées sur le podium. Pour le Nord, existe une sélection interrégionale (Nord, Pas-de-Calais et Picardie) et le club de la métropole lilloise s’est emparé de la troisième place.

Le vol à voile est très fédérateur selon Georges Chevalet : « C’est, à la fois, un loisir, un sport et une entrée en matière pour des carrières dans l’aéronautique. »

Branchés « ciel » et aéronautique

Au sein du club, on trouve beaucoup d’adeptes du vol à voile qui, par ailleurs, ont un métier qui touche de près ou de loin à l’aéronautique. L’un d’entre eux a même piloté un Mirage III dans sa jeunesse. Un autre travaille à Météo France. À Lille Planeurs, le regard est aussi porté vers la jeunesse parfois « en déshérence de projets professionnels ». On peut pratiquer le planeur dès l’âge de 14 -15 ans, et l’assiduité à laquelle cette pratique sportive oblige permet aux jeunes de faire la synthèse de leurs idées, de se rendre compte ensuite qu’il existe de multiples filières débouchant dans le monde de l’aéronautique. Le club a conclu un accord avec le lycée Colbert de Tourcoing et en partenariat avec l’Éducation nationale. Il peut ainsi proposer aux élèves de passer un brevet d’initiation aéronautique (BIA).

Plus d’infos sur Lille Planeurs

Adresse : aérodrome de Lille-Marcq, avenue de Général-de-Gaulle 59910 Bondues. Tél. : 03 20 72 40 98. www.lille-planeurs.fr

Membres : 55 (en hausse depuis 2003, y compris chez les juniors). Des partenariats ont été mis en place : Air Emploi (pour les moins de 25 ans) ; Ça plane pour elle (pour les féminines). Deux conventions ont été signées avec deux établissements scolaires : Roncq et Tourcoing Colbert. L’intégration de ces élèves se fait, à ce jour, via six instructeurs.

Activités : le club compte huit engins dont trois biplaces école et cinq monoplaces de début et de performance. C’est aussi 1 200 heures de vol à l’année.

Les vols d’initiations : ils se font sur rendez-vous pris au secrétariat du club. Les tarifs sont : 50 € pour les moins de 18 ans ; 75 € pour les moins de 25 ans ; 95 € pour les plus de 25 ans. La somme est remboursée en cas d’inscription au club. Pour pouvoir être lâché seul en planeur, il faut compter quarante heures de vol en école (et beaucoup d’assiduité) en biplace avec un instructeur.

Journées de découvertes : elles se passeront durant un week-end de septembre (date en fonction de la météo). Adresse de référence : caplanepourmoi.canalblog.com

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